Bonjour à tous,
Je vais vous parler de ma terre natale.
Tout d’abord je suis un symbole de ma région ! Si si ! On ne peut pas parler de ma région sans penser à nous les chevaux de trait. Il n’y a qu’à voir combien de fois nous sommes photographiés, caressés par tous ceux qui viennent visiter nos côtes et l’arrière pays.
Nous sommes autant un symbole de notre région que peuvent l’être le Gwenn ha du, le Triskell et l’Hermine ou plus précisément la moucheture d’hermine.
Lorsque l’on parle de ma terre, on évoque la mer, nos belles plages sauvages, nos ports de charme mais c’est sans compter les rias, les abers, l’Armorique qui s’enfonce dans les terres avec ses secrets et ses légendes… Ma terre est aussi un pays de rivières aux berges boisées, aux anses reculées, leurs noms sont dans ma tête : l’Odet, la Laïta, le Trieux, la Vilaine…
Ma terre c’est aussi des petits villages, des petits bourgs de charme à l’écart de la surpopulation, de magnifiques églises, chapelles, des calvaires, des châteaux, de superbes haltes moyenâgeuses… Mélange de mer, de côtes découpées, de montagnes et de forêts… Argoat, Armor, Penn ar bed… Est-ce que cela vous dit quelque chose ?
C’est ma région, ma terre : ma Bretagne !
Un endroit comme cela, un berceau de race comme cela, une terre comme celle la se mérite forcément. C’est pour ça que nous sommes des chevaux méritant. Et ce n’est pas Radieuse, Oriane, Kouban, Ophélie, Pépito, Symphonie, Ourasie, Jamaïque, Quetche, Bombarde qui me démentiront.
A bientôt dans nos ribines au pas tranquille et sûr du cheval breton.
Au fait, je suis une douce jument bretonne et je m’appelle Quasi.